Prénom : Jacqueline
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Nom : Robinson
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Danseuse, chorégraphe et pédagogue, Jacqueline Robinson (1922-2000) est d'origine anglaise.
Musicienne de formation, elle fait ses études à l'Ecole Normale de Musique de Paris, où elle rencontre la pianiste Yvonne Lefébure. Diplômée d'Histoire de l'art à l'université de Dublin, elle s'intéresse à la peinture, puis choisit de se consacrer à la "danse d'expression" auprès d'Erina Brady (lignée Wigman) à Dublin.
Après guerre, elle travaille à Berlin avec Mary Wigman, dont elle se considère une disciple, puis avec Jérôme Andrews à Paris. Elle suit également des cours de théâtre à l’Éducation par le jeu dramatique (E.P.J.D) avec la comédienne Mytho Bourgoin.
En 1949, Jacqueline Robinson se marie et s'installe définitivement à Paris, elle aura quatre enfants.
Elle forme un trio de création avec Karin Waehner et Jérôme Andrews (Les compagnons de la danse) et se lie d’amitié avec Françoise et Dominique Dupuy.
En 1955 elle fonde L'ATELIER DE LA DANSE dont Pierre Tugal, directeur des Archives internationales de la danse, est le premier président. L'Atelier de la danse, situé à Montmartre, est un lieu de recherche et de création. C’est aussi une des premières écoles de danse moderne à offrir une formation professionnelle. Il a joué un rôle important dans le développement de la danse contemporaine en France.
À partir des années 80 Jacqueline Robinson se consacre à l'enseignement de la composition chorégraphique et des rapports entre la musique et la danse, ainsi qu'à des conférences et à la rédaction d'ouvrages sur la danse.
Elle a été étroitement liée à plusieurs organismes professionnels : Le Syndicat National des Auteurs et Compositeurs, le Conseil National de la Danse, la Fédération Française de Danse, les Rencontres Internationales de Danse Contemporaine, le Conseil Supérieur de la Danse, la Fondation Nijinski…
Jacqueline Robinson est nommée Chevalier dans l'ordre des Arts et Lettres en 1999.
Elle est décédée en 2000 à l'Atelier de la danse à Paris.
Principales chorégraphies en solo :
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1946 : “The Hooded lover“ - Bach
1946 : “Angelus“ - Bach
1949 : “Kermesse“ - Haendel
1954 : “L'Adieu“ - Bartok
1956 : “Chaconne“ - Couperin
1958 : “Charmes“ - Mompou
1965 : “Le jardin clos“ - Daniel Lesur
1966 : “Hommage à Cocteau“ - Satie
1969 : “Stèle“ - Bach
1969 : “Oiseau triste“ - Ravel
1970 : “Élégie pour Tristan“
1972 : “Nocturnes“ (poèmes de St Jean de la Croix) – Francisco Semprun
1973 : “Suite gaélique“
1974 : “Lamento“ - Monteverdi
1975 : “Pietà“ - G. de Machaut
1975 : “Le Secret“ - Britten
1986 : “Passages“ - Bach
1987 : “La Sibila II“ - folklore catalan
1989 : “Chemin critique“ - Francisco Semprun
Principales chorégraphies de groupe :
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1959 : “Cantique pour la terre“ - Francisco Semprun
1959 : “Cantos de Mallorca“ - Francisco Semprun
1959 : “Danseries pour Noël“ - Piesen
1963 : “Illuminations“ - Britten
1964 : “La Petite Sirène“ - Francisco Semprun
1964 : “Portes et Ombre“ - Albinoni
1965 : “Suite médiévale“ - Daniel Lesur
1967 : “Concerto“ - Bach
1967 : “Rites“ - musique ethnique
1968 : “Terre d'Exil“ - Théodorakis
1969 : “Algorythme“ - Bach
1970 : “Magnificat“ - Monteverdi
1972 : “Fortuna“ - Orff
1977 : “Aube“ - Rimbaud
1983 : “Epilogue“ - Mozart
Ouvrages sur la danse
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L'enfant et la danse – Éditions Universitaires – 1975 - puis réédité à compte d’auteur
Eléments du langage chorégraphique - Ed. Vigot – 1981 – réédité quatre fois jusque 1997
L'Aventure de la danse moderne en France 1920-1970 - Ed. Bougé - 1990
Introduction au langage musical - Ed. Chiron - 1990
Danse chemin d’éducation – Autoédité – 1993
Une certaine idée de la danse – Réflexions au fil des jours – Ed. Chiron – 1997
Modern dance in France – an adventure – Ed. Harwood Academic Publishers - 1998
Traductions
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Le langage de la danse, de Mary Wigman - Ed. Chiron - 1986
Construire la danse, de Doris Humphrey - Ed1. Bernard Coutaz – 1990, Ed2. l'Harmattan - 1998
La danse moderne, de John Martin - Actes Sud – traduit par J.Robinson & S.Schoonejans - 1991
À consulter
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*Article : “Les greffes“ – Jacqueline Robinson par Geneviève Piguet – page 219, in l’Aventure de la danse moderne en France (1920-1970) – Ed. Bougé
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*Article : BnF Fonds Robinson
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L’intégralité des 20h d’entretiens entre Jacqueline Robinson et Nathalie Collantes est conservée et consultable à la médiathèque du Centre National de la Danse à Paris.
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Le Fonds Robinson est conservé à la Bibliothèque Nationale de France.
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FANFARE BLÊME – Cie Nathalie Collantes
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Fondée à la fin des années 80, l’association Fanfare Blême a été présidée à ses débuts par Jacqueline Robinson. Elle accueille tous les projets de création de Nathalie Collantes.
Depuis 2004 la compagnie a en charge la direction artistique de l’option danse au Lycée Georges Brassens à Paris, pour une majorité d’élèves danseurs en conservatoires ou écoles d’enseignement supérieur. Elle est soutenue régulièrement par la DRAC Ile-de-France et a bénéficié de nombreuses résidences dans plusieurs régions de France.
Le projet en cours s’appuie sur le traitement d’entretiens que Nathalie Collantes a réalisés en 1999 avec Jacqueline Robinson. Depuis 2009 différentes opérations ont été menées, allant de la numérisation des images à la transcription des entretiens, de la lecture publique de rushes, à l’élaboration de comptes-rendus. En 2013 le spectacle chorégraphique “La mémoire courte“ a été créé conjointement à l’élaboration du site internet “Le Projet Robinson“. Suite à cette mise en ligne, performance et rencontre dansée sont en cours d’élaboration.
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Prénom : Nathalie
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Nom : Collantes
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Nathalie Collantes, née en 1963, est danseuse et chorégraphe, résidant à Paris. Elle - se forme auprès de - et - danse pour - Suzon Holzer, Jacqueline Robinson, Christine Gérard, Daniel Dobbels et Odile Duboc.
En 1992 elle fonde sa compagnie et crée, depuis, une vingtaine de projets chorégraphiques.
Elle concentre son travail sur la notion d’écriture où l’équilibre entre geste, espace et temps s’inscrit dans des structures ouvertes à l’appropriation de l’interprète danseur.
Elle utilise l'image vidéo comme espace de représentation et de recherche. Filmer lui permet d'enregistrer les étapes qui conduisent ses créations. Les courts montages que l'on retrouve dans ses spectacles constituent une sorte de sédimentation temporelle de la démarche.
En 2009 elle est lauréate d'une résidence CulturesFrance/Hors les Murs à Montréal. Elle initie un nouveau cycle de travail à partir d’entretiens qu’elle a réalisés en 1999 avec Jacqueline Robinson, son professeur de composition chorégraphique.
Elle coécrit, par ailleurs, deux livres pour les enfants en 2002. Ces publications trouveront une continuité avec la création de “Une danseuse dans la bibliothèque“, en tournée depuis douze ans.
Elle enseigne régulièrement pour de jeunes artistes en formation et mène actuellement des ateliers dans le cadre des enseignements artistiques à Sciences Po – Paris.
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Prénom : Valérie
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Nom : Lanciaux
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Valérie Lanciaux s’investit dans différents champs de la création artistique depuis le milieu des années 90.
Elle débute en tant que comédienne et mène très tôt des ateliers axés sur un travail de corps, voix, texte et chant.
À partir de 2001, elle est responsable de la programmation du Festival “Lignes de corps“ consacré à la danse contemporaine et à la performance. Elle s'initie à la vidéo en filmant chorégraphes et danseurs. Parallèlement elle gère également un autre festival dédié aux arts vivants traditionnels - musique, théâtre et danse - qui rassemble de très jeunes artistes venus de plusieurs pays du monde.
En 2008 elle change de cap et décide de promouvoir plusieurs artistes chorégraphiques français et étrangers dans leurs projets de création.
Depuis quelques années, elle se concentre tout particulièrement sur la réalisation de documentaires expérimentaux tournés dans différents pays où elle mêle interviews, divagations poétiques et recherches sonores.
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Prénom : Julie
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Nom : Salgues
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Julie Salgues est danseuse interprète. Dans son parcours elle suit plus particulièrement les projets de trois chorégraphes, Nathalie Collantes, Dominique Brun et Myriam Gourfink.
Formée au Conservatoire National Supérieur de Lyon elle a mené des études théoriques en Arts du Spectacle à Paris 8 où elle a obtenu un master, puis avec Laurence Louppe, lors de sa formation en Culture Chorégraphique à Aubagne.
Elle met également en œuvre des projets personnels.
Elle coécrit “On danse ?“ avec Nathalie Collantes, un livre pour les enfants publié en 2002, aux Editions Autrement.
Elle organise en collaboration avec Philippe Chéhère des ateliers de danse à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris pour des personnes touchées par la Maladie de Hungtinton, autrefois appelée Danse de Saint-Guy.
Enfin elle conçoit, pour différentes institutions, des Ateliers du Regard qui questionnent la pratique du spectateur.
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g.u.i.
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g.u.i. est un collectif de designers pour l’édition, l’image et l’interaction créé en 2006 qui rassemble aujourd’hui Bachir Soussi-Chiadmi, Nicolas Couturier, Julien Gargot, Angeline Ostinelli et Benoît Verjat.
Basé à Paris, Strasbourg et Rotterdam, le collectif collabore avec des institutions culturelles et publiques, des groupes de travail et des artistes, principalement dans les champs de l’art contemporain et de la performance.
Ses recherches concernent l’organisation, la mise en forme et l’accès à des collections de documents, la conception d’outils pour l’édition et la documentation collective, ainsi que la mise en place de systèmes centrés sur les utilisateurs.
Pour cela, il enseigne, conçoit des structures de projet et des dispositifs, dessine des identités et des typographies, développe des interfaces numériques, fabrique des images, des livres et des mises en espace. Dans un souci de transmission et d’expérimentation, le collectif intervient dans les écoles des Beaux-Arts, des Arts Décoratifs, d’Arts Appliqués et Universités de Rennes, Nancy, Cergy, Nantes, Paris et Strasbourg.
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Prénom : Nicolas
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Nom : Couturier
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Bio : Nicolas Couturier est designer graphique et professeur agrégé en arts appliqués. Depuis 2008 il développe des projets de recherche en design public et théorie du design à l’école Le Corbusier de Strasbourg. Il participe par ailleurs à des activités diverses autour de la danse et la performance en participant à Bocal de Boris Charmatz, de scénographie avec Joris Lacoste, de balisage de territoires avec Mathias Poisson, de situations de dialogue public avec les groupes W et Everybodies.
Il forme g.u.i. en 2006 avec Bachir Soussi-Chiadmi. Au sein de ce collectif, il conçoit et réalise des éditions, des identités, des images, des dispositifs et des outils.
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Prénom : Julien
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Nom : Gargot
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Bio : Julien Gargot est designer interactif, designer graphique et développeur. Il intègre le collectif g.u.i. en 2010 et enseigne aux Écoles de Condé depuis 2012.
Diplômé d’un Master de Création et Édition numérique à l’université Paris 8, d’une licence de Graphisme et Édition à Chaumont, ainsi qu’un BTS en Communication et Industries graphiques à l’école Estienne. Il participe à PixelFactory, une manifestation associée au festival de l’affiche de Chaumont, en 2010 et travaille sur le projet “La montre verte/Citypulse” en 2009.
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Prénom : Bachir
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Nom : Soussi Chiadmi
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Bio : Bachir Soussi-Chiadmi est diplômé des Beaux-Arts de Valence et de l’École Supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg. Il est designer interactif, graphiste, typographe, indépendant depuis 2003. Il fonde le collectif g.u.i. en 2006 avec Nicolas Couturier. Il enseigne le design interactif à l'École Européenne Supérieure d'Art de Rennes entre 2011 et 2014 [web atelier] (http://eesab-rennes.g-u-i.net). Il est aujourd’hui enseignant à l’ESADHaR sur le site du Havre. En 2015, il cofonde l’association OLA avec Raphaël Bastide et Sarah Garcin pour le développement et la transmission d’Outils Libres et Alternatifs pour la création.
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Prénom : Benoit
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Nom : Verjat
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Bio : Diplômé de l’École Supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg, il enseigne aujourd’hui à l’École Supérieure d’Art de Nancy.
Il poursuit actuellement ses recherches au sein de SPEAP, programme d'expérimentation en arts et politique dirigé par Bruno Latour au sein de Sciences Po.
De 2012 à 2014, il est chercheur au sein du programme DIIP à l’Ensad Lab. (Dispositifs interactifs et performatifs) dirigé par Samuel Bianchini.
Regroupé en écosystème autour du label dcfvg, il imagine et développe depuis 2004 des outils en lignes participatifs qui se nourrissent du détournement et la remise en question de systèmes existants. Après plusieurs expériences en tant que designer indépendant et dans divers ateliers (Atelier Pierre di Sciullo, Studio Général ) il intègre g.u.i en 2011.
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